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 °§ Asklépios Narana §° [ Validé ]

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Asklépios Narana
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Asklépios Narana


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MessageSujet: °§ Asklépios Narana §° [ Validé ]   °§ Asklépios Narana §° [ Validé ] EmptySam 10 Juin - 9:15

Nom : Narana

Prénom : Asklépios

Age : 17 ans en apparence. 150 en réalité. XD

Date de Naissance : 21 Janvier

Race : Vampire

Clan : Le Sakuraï

Armes/Pouvoirs : comme tous les vampires, il possède une vision nocturne très développée, et sa discrétion n’a d’égal que son silence…lorsqu’il est en déplacement. Ajoutez à cela un certain don pour la télékinésie et la téléportation, ainsi qu’un sensible pouvoir de la manipulation des ombres mêlé à un soupçon de transformation en chauve-souris. Bref, c’est l’archétype du vampire commun.
Pour ce qui est des armes, il ne sort jamais sans son revolver ; des lames de presque tous les types d’armes blanches se tiennent cachées à différents endroits de son corps, et même ceux au-delà de ce que vous pouvez penser…(qui a dit perverse ?! XD) : shuriken, kunaï, poignards, dagues,…et parfois de petites épées ou sabres. (en fait, c’est quand il en a marre des « modèles réduits »…XD)

Description Physique : Ni trop grande, ni trop petite, la taille d’Asklépios avoisine les 1mètre 75 ; son corps est élancé, assez fin limite androgyne, bien masculin. Ses jambes sont longues, souples, ainsi que ses bras, ce qui lui confère une grande agilité.
Au niveau du visage, ses traits sont très fins et d’une douceur extrêmement légère, d’où le fait qu’on le prenne souvent pour une fille…Ses cheveux aux mèches effilées de longueurs très irrégulières tirent sur le gris blanc, ainsi que ses yeux vides de tout sentiment ; à vrai dire, la première impression que l’on a de lui lorsqu’on le voit est l’image d’une neige particulièrement blanche et glacée…qu’on pourrait facilement comparer à la mort. Les seuls signes de sa non appartenance à l’espèce humaine sont ses ongles, plus longs que la moyenne et aussi tranchants que des rasoirs ; de belles griffes en somme. Vient ensuite son teint trop pâle pour être celui d’un humain tout ce qu’il y a de plus normal…
Côté vestimentaire, il reste assez sobre : vêtu de couleur noire de la tête aux pieds, avec parfois un peu de rouge sang ça et là. En général, il n’y a que ses chemises ou ses cravates qui arborent cette couleur, bien qu’il ne mette que très rarement ces dernières ; les cravates, c’est pas vraiment pratique pour se battre, et en particulier contre ses semblables !!

Description Mentale : Asklépios n’a jamais pu comprendre et ne comprend toujours pas ce que peut bien signifier le terme « rire » ; de nature solitaire, très indépendante, il ne supporte pas le fait de dépendre de quelqu’un, aussi évite t-il de s’engager dans des affaires trop « louches » à son goût : jusqu’à présent, son intuition très affinée depuis son passage à l’état d’être de la nuit ne lui a jamais fait défaut…
Extrêmement fier, il peut devenir particulièrement impitoyable lorsqu’il s’agit de rendre la monnaie de sa pièce à l’individu qui lui aura manqué de respect. Rancunier ? Rien qu’un peu…Cependant, sa manie de toujours s’arranger pour faire d’une pierre deux coups ne l’incite que très rarement à traquer la personne l’ayant blessé dans son amour-propre. Chose qu’il n’hésiterait pas à faire s’il est vraiment en colère, auquel cas sa « proie » a un pourcentage plutôt négatif en ce qui concerne ses possibilités de rester vivant.
Avide de liberté, il ne reçoit d’ordres de personne (sauf de lui-même évidemment ^^°), ne reste jamais très longtemps au même endroit, aime particulièrement le calme, les endroits déserts et dénués de civilisation ; en l’occurrence, la présence de l’homme. Il ne tue pas par plaisir, n’y trouvant aucun intérêt jouissif, et ne s’attaque qu’à des rebus de la société ; assassins, voleurs, trafiquants…Pour faire plus simple, la disparition d’êtres qui ne gênera personne, et arrangera plutôt dans certains cas. Côté relations avec les autres, c’est pas vraiment la joie : il ne cherche pas à les éviter, mais ne cherche pas non plus à s’en rapprocher, ce qu’il fait qu’il n’a jamais eu de coéquipier. Il pense d’ailleurs ne pas en avoir franchement besoin, car faire cavalier seul est la plupart du temps beaucoup plus pratique. Ses sentiments et pensées sont masqués perpétuellement. Mais les choses peuvent changer…

Histoire : Le début de sa vie avait tout ce qui pouvait être qualifié de banal : des parents, une maison, une petite sœur…Tout aurait pu être parfait, si un détail de taille ne venait pas chaque jour bouleverser sa vie : pour une raison qui lui échappait, sa famille se comportait envers lui de façon…blessante. D’autant plus qu’aucun d’eux ne se rendait compte de la douleur qu’il infligeait ; ça n’en était que plus horrifiant encore.
Sa mère était atteinte psychologiquement, même si son père refusait de l’admettre : elle criait pour tout et n’importe quoi, s’énervait sur des choses insignifiantes, ne supportait rien. Quand on avait le malheur de lui tenir tête, elle se plaignait en hurlant qu’elle en avait marre d’une famille aussi peu compatissante à son égard et s’en allait pleurer dans son coin en ignorant qui que ce soit durant des heures. Aussi, elle se figeait parfois brusquement et ordonnait d’un ton acerbe qu’on se taise, parce qu’elle avait soi-disant entendu un bruit inquiétant. Seulement, elle était bien la seule à les entendre… Elle vivait dans son monde, et tout ce qui pouvait lui porter atteinte était source de conflit ; si Asklépios ne l’avait pas fréquentée depuis sa naissance, il ne serait même pas resté une minute entière en compagnie d’une telle harpie…
Ensuite venait la petite sœur : celle-ci s’arrangeait toujours pour faire porter le chapeau à son frère, pour n’importe quel problème rencontré et qui pourrait solliciter la fureur de madame Narana ; en l’occurrence, pratiquement tous, ceux n’ayant même pas été engendrés par la petite sœur elle-même inclus. Malheureusement pour l’aîné, cela marchait presque à chaque fois, et il passait pour un demeuré et un incapable aux yeux de tous ; s’il avait le malheur de tenir tête ou de répondre, ses géniteurs le frappaient presque instantanément, ce qui ne faisait qu’attiser le ressentiment grandissant qu’Asklépios avait à leur égard.
Quant au père, eh bien, c’était peut-être la seule personne de sa famille qu’il eût véritablement appréciée : quelquefois, quand le cœur lui en disait, il se joignait à la cause de son fils et prenait sa défense, allant jusqu’à contredire sa femme, et très rarement punir sa fille. Qui se mettait à pleurer évidemment.

C’est en compagnie de cette mère paranoïaque, cette sœur pimbêche et de ce père trop indulgent qu’il grandit jusqu’à l’adolescence. Cependant, sa vie allait changer définitivement lorsque fut venue l’année de ses quinze ans…
C’était un après-midi d’hiver, peu après son anniversaire ; le quatorze Février plus précisément. Il pleuvait. De grosses gouttes venaient s’écraser sur la vitre de la chambre d’Asklépios, située à l’étage, sans pour autant parvenir à rivaliser avec le nombre de celles qui frappaient le toit avec fracas. Le jeune garçon aimait cette pluie : elle arrivait à couvrir les cris de sa mère qui traversaient les murs pour vriller les tympans de ses frêles oreilles…
Cela faisait un petit moment qu’il ne supportait plus la voix de sa génitrice. Après une quinzaine d’années, il commençait à saturer. A vrai dire, il se demandait s’il n’allait pas devenir fou et commettre un meurtre pour ne plus l’entendre ; à chaque fois qu’elle haussait le ton, il se dépêchait de quitter la pièce pour se boucher les oreilles, car une furieuse envie de la frapper le prenait. C’est en la réprimant qu’il s’était forgé un sang-froid à toute épreuve.
L’adolescent releva la tête du livre qu’il lisait, couché à plat ventre sur son lit ; sa mère était montée et maintenant sa voix devenait particulièrement agaçante. Au bout d’un moment, Asklépios posa rageusement son livre sur son lit, serra les dents et plaqua ses mains sur ses oreilles, n’y tenant plus. Cela ne suffit pas pour autant à arrêter les ondes provoquées parles clameurs stridentes du son indésirable. Pourquoi ne se taisait-elle pas ? Pourquoi fallait toujours qu’elle crie pour des…des…des conneries ?! Qu’elle se taise !!! Mais qu’elle se taise !!!
Il décolla prudemment ses mains de ses tempes ; le silence régnait dans la maison. Enfin elle s’était tue. Il reprit tranquillement son livre quand un cri déchirant vint briser le rare instant de paix passagère qui s’était installé. Il tourna sa tête en direction de la porte ; il avait reconnu la voix de sa sœur. Il fronça les sourcils ; quelque chose d’inhabituel s’était produit, car elle avait poussé une seule et longue plainte. D’habitude, elle se mettait ensuite à crier le nom de la source de sa frayeur. La plupart du temps, c’était « Araignée, Araignée !! » ou alors « Cafard, cafard !! » et parfois « Bébête, bébête !!» ; mais là, rien. Pas un seul son.
Le jeune garçon se leva, et se dirigea vers la sortie de sa chambre ; il avait un mauvais pressentiment. Il sentait que quelque chose de dangereux se trouvait quelque part dans la maison, et que c’était sûrement lui qui avait réduit sa sœur au silence.
Il tourna doucement la poignée, histoire de faire le moins de bruit possible, puis ouvrit prudemment la porte : le palier était désert. Il savait que sa mère était à côté, et cela l’inquiétait de n’entendre aucun bruit affirmateur de sa présence.

« …Maman ? » appela t-il, hésitant.

Pas de réponse. Rien. Aucun bruit. Sentant l’angoisse monter en lui, il décida néanmoins d’aller voir ; ce qu’il découvrit en franchissant le seuil de la pièce où travaillait sa mère le figea : sa génitrice était bien là, mais à vrai dire, pas dans la position dans laquelle elle devrait. Assise sur sa chaise, sa tête reposait sur le côté, visage à droite, donc invisible pour l’adolescent qui avait surtout les yeux rivés sur ses bras : ils pendaient lamentablement de chaque coté de son corps, preuve d’un relâchement complet du corps. Asklépios s’approcha et toucha son poignet ; il était froid, d’un blanc très peu naturel, et surtout, sa propriétaire d’eu aucune réaction. Le jeune garçon contourna la silhouette recroquevillée pour voir son visage : il était d’une pâleur mortelle ; ses yeux, bien que fermés, n’exprimaient plus le désir nerveux de s’ouvrir, et sa bouche, entrouverte, ne laissait plus s’échapper le moindre souffle. Mais ce qui intrigua davantage, ce fut la petite flaque de sang s’étendant sur le bureau ; la source provenait du côté de son cou, d’où un petit filet de sang s’écoulait. En soulevant doucement les cheveux de sa mère réduite à l’état de cadavre, ses yeux s’écarquillèrent : ses pensées venaient d’être confirmées. Là, sous ses pures prunelles, deux petits trous sanguinolents espacés de quelques centimètres à peine laissaient la preuve irréfutable qu’un être de nature différente et sûrement pas humaine.
Un vampire. Il en avait déjà entendu parler, connaissait leurs pouvoirs, et ce n’était vraiment pas rassurant ; cet être était en tout point bien supérieur aux humains normaux.
Délaissant le cadavre de sa mère, il descendit silencieusement les escaliers, afin d’éviter de se faire repérer par le vampire, bien qu’il doutait fortement d’y arriver. Arrivé dans l’entrée, il se dirigea vers la cuisine, mais n’y entra pas ; il savait que son père était mort lui aussi. Il venait d’apercevoir la forme allongée de son corps sur le carrelage, et une tache rouge se répandait sur ce dernier… Il ne restait plus qu’à savoir ce qu’il était advenu de sa sœur, même s’il en avait une petite idée….L’adolescent la retrouva dans le salon, affalée sur le canapé dans un rictus de terreur. Il considéra un moment son cadavre. Visiblement, il était le seul à avoir échappé au buveur de sang. Pour le moment.

« Aaaaah…je me disais bien avoir ressenti une présence humaine encore vivante. »


Asklépios se figea ; il se retourna lentement, pour découvrir le fameux maître de la nuit tranquillement assis dans un fauteuil, les jambes croisées, un étrange sourire aux lèvres. Il semblait avoir à peine vingt ans, mais l’adolescent savait qu’il devait au moins multiplier ce nombre par cinq, si ce n’était plus, pour se rapprocher de son âge véritable. Ses cheveux, très longs, étaient d’un noir de jais, tandis que son visage de neige aux traits fins était serti de deux émeraudes pétillantes. Malgré son corps mince et d’apparence frêle, Asklépios ne doutait pas une seule seconde qu’il renfermait une force bien au-dessus de la moyenne ; chez cette race, les apparences sont dangereusement trompeuses.
Le jeune garçon l’observa pendant un petit moment, fasciné par ce qu’il avait sous les yeux ; ce n’est pas tous les jours que l’on rencontre un véritable vampire… Ce dernier le laissa faire, se contentant de le regarder en retour.

« Vous êtes un vampire, n’est-ce pas ? » demanda bientôt Asklépios.

Le concerné le regarda avec plus d’attention, et une étrange lueur s’alluma dans ses yeux.

« Oui, effectivement. » répondit-il simplement.

« Ah. C’est bien ce que je pensais. »

Le silence se réinstalla ; il fut brisé par le buveur de sang.

« As-tu peur de moi ? »
demanda t-il.

« Oui. »

« Pourquoi ? »

« Parce que je sais de quoi vous êtes capable, aussi ai-je très peu de chances de rester en vie si vous vous attaquez à moi. »


« Dans ce cas, pourquoi ne t’enfuis-tu pas ? »

[obligée de poster en deux fois ^^°]
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Asklépios Narana
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Asklépios Narana


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MessageSujet: Re: °§ Asklépios Narana §° [ Validé ]   °§ Asklépios Narana §° [ Validé ] EmptySam 10 Juin - 9:15

« Ce serait une réaction bien stupide de ma part ; on ne peut pas échapper à un vampire. Et puis, c’est une réaction typique des gens faibles. Or, même si j’en suis sans doute un, je n’ai aucune envie d’être à leur niveau… »

Le vampire toisa l’adolescent d’un regard intéressé ; visiblement, son discours l’impressionnait.

« Aha. Dis-moi, comment t’appelles-tu ? »


« En quoi mon nom vous intéresse t-il ? »


Le maître de la nuit ne pu s’empêcher de frissonner ; ce garçon commençait réellement à lui plaire.

« Je veux connaître le nom du premier humain à ne pas s’enfuir devant moi. »

« … »

« Ah, peut-être veux-tu savoir le mien avant ? Excuse-moi, j’ai manqué aux convenances ; je me nomme Asmodée. »

« …Asklépios. »

« Asklépios ? C’est un très beau nom. Et quel âge as-tu ? »


« A quoi cela va vous avancer de savoir mon âge ? »


L’être aux yeux d’émeraude lança un regard flamboyant à l’adolescent ; décidément, celui-ci lui plaisait terriblement.

« Si tu ne veux pas, tant pis ; je tenais juste à savoir quel âge pouvait bien posséder un humain aux propos si réalistes… »


« …J’ai quinze ans. »

Son interlocuteur écarquilla les yeux.

« Seulement ? Tu es plus jeune que je ne l’aurais imaginé. C’est bien. Très bien même. »


Asmodée resta pensif un moment puis s’attarda une nouvelle fois sur son jeune interlocuteur.

« Dis-moi, ça te dirait de venir avec moi ? »


Asklépios arqua un sourcil.

« Pourquoi donc ? »

« Tu n’as nulle part où aller, non ? Et puis cela m’étonnerait que tu éprouves le désir de vivre avec d’autres membres de ta famille. Je me trompe ? »

« Qu’est-ce qui vous fait dire ça ? »


Le vampire eu un petit rire.

« Bien que tu aies découvert les cadavres de tes parents ainsi que celui de ta sœur, tu n’as pas versé une seule larme, et tu ne sembles pas rongé par la douleur ou la tristesse ; j’en déduis donc que tu ne leur attachais pas beaucoup de sentiments affectueux. »

L’adolescent ne répondit pas. A quoi bon ? Le buveur de sang avait raison sur toute la ligne ; ses paroles étaient tout ce qu’il y avait de plus véridique. Il lança un regard suspicieux à l’être surnaturel qui lui souriait.

« C’est exact. Mais pourquoi irai-je avec vous ? »


« Tu es un garçon très intéressant ; ce serait dommage de se servir de toi comme repas, et puis je ne pense pas que tu mérites de vivre modestement et avec monotonie au sein d’autres gens de ton sang. Qu’est-ce que tu en dis ? »


« J’en dis que je me demande ce que vous trouvez d’intéressant chez moi ; je n’ai aucun talent particulier. Je suis comme tous les autres garçons de mon âge. »

« Désolé de te contredire, mais tu es le premier humain que je vois à posséder un physique pareil. »


« C’est à dire ? »


« La couleur de tes yeux et de tes cheveux n’est pas banale ; et tu es très beau. On ne dirait pas que tu es un humain. »

« C’est bien la première fois que l’on me dit que je suis beau. Habituellement, c’est le contraire. »

« C’est parce que le commun des mortels ne connaît strictement rien à l’esthétique ; moi je te dis que tu l’es, et je pense que les vampires que je connais seraient du même avis. »

« Si vous le dites… »
fit-il en haussant les épaules.

Brusquement, Asklépios sentit quelque chose de froid lui caresser la joue ; par réflexe, il le repoussa d’une claque. IL s’aperçut alors qu’Asmodée s’était levé, et que c’était lui l’auteur de cette caresse.

« Qu’est-ce qui vous prend ?! »

« Tu as vraiment un sale caractère. »


« Et vous, des manières déplacées !! »

« Tu ne vas pas t’offusquer d’un petit effleurement sur la joue quand même ? »

« Je n’ai pas vraiment l’habitude de me faire toucher par un vampire. »
répliqua t-il, les yeux glacials.

« Tu es irrésistiblement attirant. Il faut que tu viennes avec moi ; je ne te ferai aucun mal. »

« Je ne suis pas un animal de compagnie. »


« Qui a dit ça ? Je veux seulement que tu viennes vivre avec moi. »


« Et si je ne veux pas ? »

« Oh, tu viendras, crois-moi ; de gré… »


Il disparu d’un seul coup et le jeune garçon l’entendit susurrer à son oreille :

« …ou de force. »

Et sur ces belles paroles, tout devint noir. Quand Asklépios se réveilla, il se trouvait dans un lit ; Asmodée était près de lui et le regardait tendrement.
Pendant deux ans, l’adolescent partagea la vie du vampire. Il s’avéra que celui-ci était un des plus puissants d’entre eux ; le jeune humain découvrit plusieurs facettes insoupçonnées de sa personnalité, comme par exemple, la jalousie : Asmodée ne supportait que l’un de ses congénères approche Asklépios de trop près. Et, au grand étonnement de celui-ci, lui-même ne supportait pas beaucoup ses flirts passagers avec d’autres.
Cependant, il avait l’impression de vivre pleinement depuis la première fois de son existence ; en fait, il pouvait bénéficier aux côtés du vampire ce qu’il ne pouvait souhaiter obtenir en compagnie de sa famille : la liberté. Et ce n’était pas à prendre à la légère.
Il aimait beaucoup Asmodée, même peut-être plus que nécessaire ; par contre, il était clair pour se dernier qu’il aimait Asklépios éperdument. Ce dernier avait plusieurs fois été l’objet de la passion que le vampire éprouvait pour lui, et le buveur de sang n’acceptait aucun petit ami. Pas même une femme. Et pourtant, Asklépios savait combien il les aimait. Preuve que le cœur du maître de la nuit devait être définitivement pris.
Seulement, une nuit, la vie d’Asklépios bascula pour la deuxième fois. Ils avaient fait la connaissance quelques jours avant d’un vampire nommé Machiavel ; ce dernier semblait très intéressé par Asmodée. Mais il l’étant encore plus par Asklépios. Et ça ne plaisait pas à ce dernier, qui le trouvait trop pervers à son goût ; de plus, Machiavel avait la réputation d’être particulièrement sournois ; quand il voulait, quelque chose, il l’obtenait par tous les moyens possibles. Or mis le fait qu’Asklépios n’avait pas la moindre envie de devenir son jouet personnel.
Cette nuit-là, alors qu’Asklépios dormait, il entendit Asmodée pénétrer brusquement dans la pièce ; à son pas pressé, le jeune garçon comprit que quelque chose n’allait pas.

« Que se passe t-… »

Il ne finit jamais sa phrase ; Asmodée l’embrassait passionnément. L’adolescent le laissa faire, encore trop endormi pour pouvoir tenter quoi que ce soit.

« Asklépios, je t’aime. »

« Je sais, mais pourquoi tu me dis ça maintenant ? »


Le vampire ignora sa question, quand il tourna brusquement sa tête vers la porte ; il la fusillait du regard.

« Ecoute, ce que je vais faire, je le fais pour toi. »


« Mais de quoi tu… »


« Tais-toi. Je ne veux pas que tu souffres. Alors pardonne-moi. »


Sans plus de cérémonie, il attira son jeune protégé contre lui, dans une étreinte puissante ; il lui était impossible de s’échapper. Asklépios sentit les lèvres d’Asmodée parcourir fiévreusement son cou pour s’arrêter à un endroit bien précis. Alors brusquement, il comprit ses intentions.
Mais il n’eu pas le temps de protester ou d’avoir peur que les crocs du buveur de sang s’enfoncèrent délicatement dans sa gorge. Asmodée était en train de le tuer. Il sentait ses forces s’amenuiser petit à petit. Il commençait à perdre connaissance.
Puis, au bout d’un moment, il ne sentit plus rien du tout ; Asmodée le lâcha mais, au lieu de le laisser tomber, il le prit dans ses bras et se dirigea vers la fenêtre. Là, il l’ouvrit, sauta souplement et silencieusement sur le toit de la maison voisine, inhabitée. Arrivé à destination, il entreprit un numéro d’acrobate pour atteindre la fenêtre, qu’il brisa d’un coup de poing. Ils débouchèrent ainsi dans une chambre ; d’après son état, elle n’avait pas été visitée depuis pas mal de temps.
Asmodée déposa Asklépios sur le lit et s’apprêta à repartir en direction de la fenêtre. Mais le jeune garçon réussi on ne sait trop comment à le rattraper par la manche, malgré sa faiblesse.

« As…Asmodée… »

Ce dernier lui sourit et vint déposer un baiser sur son front avant de se dégager doucement pour disparaître peu après par la fenêtre. Il le vit revenir dans la chambre, où quelqu’un ne tarda pas à entrer ; de loin, l’adolescent reconnut Machiavel.
Asmodée et lui avaient une conversation animée ; ils se disputaient. Puis, brusquement, Machiavel se jeta sur son semblable aux cheveux d’ébène et le maîtrisa. Asmodée ne bougeait plus, sonné.
Peu après, il vit Machiavel sortir pour ne plus revenir. Cinq minutes après, la maison explosait.

« ASMODEE !! »
hurla Asklépios en voyant cela.

Il se précipita à la fenêtre, mais il ne pu que regarder le brasier aux allures de fournaise, impuissant. Il éprouva alors une haine farouche envers Machiavel. C’était lui l’auteur de cette explosion. Lui qui avait contraint Asmodée à faire de lui un vampire. Lui qui l’avait tué.
En un instant, il avait anéanti celui qui avait été pour lui comme une deuxième famille.
Se sachant vampire à présent –puisqu’il n’était pas mort-, Asklépios décida d’intégrer l’une des plus grandes organisations en ce monde ; il choisirait celle qui lui permettrait de retrouver Machiavel et de l’éliminer. Il la trouva sous le nom du Sakuraï.
Asklépios avait alors dix-sept ans. Cela fait maintenant 133 ans qu’il est à la recherche de Machiavel…

Particularité : Un tatouage rappelant vaguement une sorte d’éclair poursuit le contour de ses cils sous son œil gauche.

Autre :
s’entend étrangement bien avec les félins ; à vrai dire, il les attire comme un aimant et il n’en a toujours pas la moindre explication…ce qui commence à devenir franchement déroutant. (c’est possible ? oO)

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As tu lu les règles? : Oui [code= °§ Asklépios Narana §° [ Validé ] Punch ]
As tu lu l'histoire? : Oui [code= °§ Asklépios Narana §° [ Validé ] Punch ]
Le design te plait t-il? : moui !!^^ mais c’est dommage qu’il n’y ai pas d’image à l’arrière-plan…
Seras tu actif(ve) ? : à chaque fois que j’en aurais l’occasion !!^^ Vous inquiétez pas, c’est plutôt souvent…^^°
As tu une question ? : *Cherche* *intense réflexion* *a de la fumée qui lui sort des oreilles* *à la limite du claquage cérébral* mmmmmmmhhhh…AH !! SI !! Ah ben non. XD (ok, j’arrête…-_-°)
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Yume Tsukihime
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MessageSujet: Re: °§ Asklépios Narana §° [ Validé ]   °§ Asklépios Narana §° [ Validé ] EmptySam 10 Juin - 13:28

Waouuuh ca c'est une histoire qui déchire tout ^^ Perfect ^___^ Allez et biensur je valide °§ Asklépios Narana §° [ Validé ] 22 Bienvenue et Amuses toi bien ici ^^
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