Doll [ Validée ]

Me revoila (Aira) avec un nouveau pitit perso ^^


Nom : Hikishime, mais Doll ne l'a jamais su.

Prénom : elle se fait appeler Doll

Age : 14 ans

Date de Naissance : inconnue ^o^

Race : A.G.

Clan : neutre

Armes/Pouvoirs : Doll utilise principalement des fils pour se battre. A quoi peuvent-ils bien lui servir ? Eh bien…. Ils peuvent par exemple lui permettre d’attraper de nombreux objets ou être vivants. Selon la matière du fil qu’elle utilise, elle peut les empoisonner, les trancher, les brûler, entre autres. Elle peut aussi les endormir ou les hypnotiser, et les utiliser comme des marionnettes. Ou encore, elle peut simplement les tuer sans les abîmer, et puis les embellir à l’aide de produits chimiques, pour qu’ils deviennent ses poupées.
Elle se sert aussi d'aiguilles, mais les utilises plutôt dans un but bénéfique.
Comme le reste de sa famille, elle a également hérité d'une impressionante quantité de poisons en tout genres, dont elle sait très bien se servir.
Ses pouvoirs d'A.G. sont eux aussi en rapport avec des poupées, mais elle ne s'en sert que rarement car il lui demande pas mal d'énergie, et elle ne l'utilise que face à un adversaire qui est plus fort qu'elle. C'est une technique très proche des poupées vaudous : elle peut choisir une cible, et puis manipuler celle-ci ou bien lui faire subir des dommages à l'aide d'une petite poupée et d'aiguilles.
Autre petite capacité probablement dû à son statut d'A.G. : lorsqu'elle voit une personne, Doll sait instinctivement de quelle race il est, et elle peut cerner le véritable caractère des individus à qui elle parle, quelle que soit leur capacité de mensonge ou de manipulation...

Description Physique : Doll est une très jolie jeune fille. Elle a une silhouette assez frêle : elle est très petite et très mince, sa croissance ralentie par les années qu'elle à passées enfermée dans une petite pièce à apprendre les rudiments du tissage. Mais sa petite taille et son faible poids ont de nombreux avantages, comme celui de pouvoir se glisser facilement entre les toiles qu’elle tisse avec ses fils. Elle semble aussi plus jeune que son âge, et les gens lui font facilement confiance, comme toujours avec les enfants…. Ses grands yeux bleus semblent ne jamais mentir... Elle a également de longs cheveux blonds qui lui arrivent un peu au dessus du genou. Sa peau est très douce et n'a aucun défaut, comme une poupée de porcelaine..
Niveau vestimentaire... Elle est souvent en pantalon et chemise, car c'est plus pratique pour bouger entre ses fils. Mais elle a longtemps porté de grandes robes à froufrou, un peu comme celle que portaient les petites filles il y a un siècle. Elle est très souvent pieds nus, mais la plante de ses pieds s'est affermie de telle sorte à ce qu'elle n'ai pas mal, même si elle marchait sur un bout de verre. Elle a toujours une petite poupée dans ses bras, une poupée qui a les yeux aussi bleus qu'elle. Elle porte aussi un petit ruban noir dans les cheveux, pour éviter que sa frange ne lui tombe dans les yeux.


Description Mentale : l'impression que l'on peut ressentir la première fois que l'on voit Doll doit être à peu près semblable à ce qu'on ressent lorsque l'on est face à un iceberg. Malgré son air de petite poupée, Doll n'est absolument pas enfantine. Après avoir passé toute son enfance sans le moindre sentiment à son égard, pas même de la haine ou du mépris, la petite Doll ne comprend pas les humains, ou même plus simplement, les êtres vivants. Pour elle, les humains ne sont que des tas de viande qui bouge, et qu'elle peut utiliser comme elle en a envie. Elle a quand même une petite perception du "bien" et du "mal", mais à sa façon.... Si elle transforme quelqu'un en poupée vivante, elle considèrera qu'elle lui rend service en lui accordant une beauté éternelle, et le droit de la servir.... jusqu'à ce qu'elle en ait assez et qu'elle s'en débarasse. Mais attention, si elle s'en débarasse, ce n'est pas "mal"... Ce trait de caractère est l'un de ses principaux points communs avec sa mère, qui ne voyait les êtres humains que comme des pantins à utiliser jusqu'à leur dernier souffle...
Malgré le fait qu'elle manipule ainsi les êtres humains, Doll ne ment pas. Même si elle ne parle pas énormément, les mots qu'elle pronnonce de sa petite voix sont toujours sincères, quoi qu'ils disent....
Par contre, si elle pète un cable, attention à vous... Ce n'est plus de la glace que ses yeux renferment, mais un incendie... Et cela ne se calmera que lorsqu'elle aura totalement éliminé la source de ses problèmes.....

Particularité : nion nion (enfin, peut être après o__o )

Autre : nion nion °w°

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As tu lu les règles? : vi [code= ]
As tu lu l'histoire? : vi [code= ]
Le design te plait t-il? : j'ai déja tout dit dans le topic correspondant avec mon autre perso ^^
Seras tu actif(ve) ? : vi, normalement ^o^
As tu une question ? : nan nan ^^

Bon, je poste mon histoire dans quelques minutes, le temps de retaper mon brouillon qui est sur papier ^^

Histoire : La riche et grande lignée des Hikishime était constituée comme pouvaient l’être une grande et riche lignée : monsieur Hikishime, chef de famille, gentil et protecteur, peu doué pour les affaires et ayant une confiance absolue en ceux qui l’entourent ; un portrait géant de la belle et douce madame Hikishime morte de maladie il y a quelques années accroché dans la salle à manger ; une seconde madame Hikishime à la double personnalité : aimante avec le chef de famille, mais en réalité volage et manipulatrice ; le meilleur ami du chef de famille qui gérait les affaires à la place de ce dernier ; et enfin le fidèle majordome prêt à mourir pour son maître.
Cet ensemble de gens assez banals constituait l’une des plus riches familles : sa fortune étant acquise à l’aide de leurs techniques de tissages, héritées de leur ancêtres et améliorées au fil des générations par tous les chefs de famille, et complétées par une utilisation et une connaissance parfaite des poisons, les plus employés faisant partie de la classe des neurotoxiques, soit ceux qui influaient directement sur le système nerveux.
Cette famille vivait tranquillement, sans pour autant oublier leur « travail » qui était de pouvoir « débarrasser la terre des êtres nuisibles », que cela soit dans leur intérêt ou dans ceux de leurs alliés.
Autrement dit, cette famille se chargeait d’assassinats en tout genre, et était bien sûr rémunérée pour cela.

Mais un jour, un événement qui pouvait sembler sans importance particulière vint troubler le quotidien paisible de la lignée : madame Hikishime était enceinte. Quel était le problème ? Le fait d’être enceinte ne dérangeait personne, a part peut être madame Hikishime seconde du nom à cause des inconvénients que cela lui imposerait pendant quelques temps. Monsieur Hikishime, selon lui, se faisait vieux, et il lui fallait un ou une héritière. Le problème était plutôt la grave erreur qu’avait commis monsieur Hikishime en engageant un jeune et beau médecin qui devait toujours être aux côtés de sa femme, et ce dés le premier mois de la grossesse. Le jeune médecin en question gagna très rapidement la confiance du chef de famille, même si cela n’était pas vraiment difficile, et ce dernier ne prit même pas la peine de laisser une servante avec sa femme, ce qui fut sa seconde erreur.
Sa troisième erreur était de penser que sa femme lui était totalement fidèle, ce qui n’était absolument pas le cas. Elle, contrairement à son mari, était encore jeune et belle, et elle était lassée de subir un « vieux croûton ». Comme on peut facilement le deviner, le médecin devint rapidement plus qu'un médecin pour madame Hikishime, qui trouvait très distrayant le fait de tromper son mari sans que celui ci ne se rendit compte de rien.

Au bout de 6 mois, on ne sait par quel hasard, monsieur Hikishime mourut brusquement, malgré sa santé de fer. On ne sait pas non plus par quel hasard, monsieur le médecin, alors qu’il n’était absolument pas légiste, fut chargé de l’autopsie. Et on ne sait pas non plus par quel heureux ou malheureux hasard, ce même médecin ne se rendit pas compte des traces laissées par le poison que lui et madame Hikishime avaient employé pour se débarrasser du gêneur. Un poison très efficace, nommé
Une crise cardiaque fut finalement diagnostiquée, et le corps fut brûlé sans que personne ne se posât de questions.

Toujours est-il que madame Hikishime se retrouvât aux commandes, son médecin toujours à ses côtés. Le fidèle majordome fut poussé au suicide, le meilleur ami renvoyé dans sa campagne et le médecin placé au finances.

Quelques mois plus tard, madame Hikishime donna finalement naissance à une petite fille. Celle ci était en parfaite santé, avait de bons réflexes, et était un « charmant petit bébé ». La seule chose qui aurait pu paraître étrange est qu’elle n’avait poussé aucun cri, elle s’était simplement contentée d’observer autour d’elle avec ses grands yeux bleus écarquillés.

Une fois que madame Hikishime fut sortie de l’anesthésie dans laquelle on l’avait plongée pour procéder à la césarienne, la première chose qu’elle fit fut de demander à voir son médecin. Celui ci arriva rapidement, puis lui imposa un traitement pour qu’elle se remette au plus vite. Mais elle ne demanda pas à voir l’enfant. Elle ne la nomma même pas. Elle chargea un maître du tissage de lui apprendre tout ce qu’il savait, pour que sa fille puisse lui être utile lorsqu’elle la récupèrerait.

La petite fille sans nom fut donc prise en charge par un maître du tissage, qui s’acquitta de sa tâche en enseignant à la petite fille absolument toutes les techniques de l’art de la lignée Hikishime, mais sans toutefois lui témoigner la moindre affection.
La petite fille se révéla étonnamment douée pour les techniques d’un certain niveau : pas une fois elle ne s’était coupée sur les fils d’acier, pas une fois elle ne s’était brûlée en employant ses fils recouverts d’essence.
Il faut dire aussi qu’elle avait passé les toutes premières années de sa vie confinée dans une petite pièce sombre, ou elle passait tout son temps à tisser, encore et encore. Cet épisode avait ralenti sa croissance, et à 10 ans, elle semblait n’en avoir que 7 ou 8.


Vint le jour ou sa mère la fit revenir à elle. Ce jour est l’un des rares souvenirs vraiment précis que Doll garde encore en mémoire.

Ce jour là, elle était vêtue d’une grande robe rouge à froufrou et de chaussures à boucles noires, qui lui faisaient atrocement mal aux pieds dés qu’elle bougeait. Ses frêles épaules étaient recouvertes d’une petite cape noire en matière imperméable sur laquelle tombait un ruban noir qui retenait ses cheveux.
Elle avait été légèrement maquillée pour l’occasion : un peu de rouge couvrait ses joues et ses lèvres, accentuant son air de poupée de porcelaine.

Elle pénétra dans la grande pièce qu’était la chambre de sa mère. Elle retira avec soulagement ses chaussures et alla silencieusement s’agenouiller sur un coussin. Devant elle, sa mère lui tournait le dos. Elle était debout, sa grande silhouette se mouvait sans cesse avec grâce pour ajuster le superbe kimono qu’elle portait. Il était taillé dans un tissu bleu marine, et recouvert de fleurs de cerisiers rose pâles. Après avoir fini de l’ajuster, sa mère s’agenouilla devant le miroir et commença à se maquiller. Elle ne semblait pas s’être rendue compte que sa fille qu’elle n’avait pas vue depuis 10 ans se trouvait dans la même pièce qu’elle. La petite fille était toujours agenouillée, ses petites mains toujours posées sur ses genoux. Elle maintenait son regard sur la nuque de sa mère. Ce petit bout de peau, qui apparaissait quelques fois entre les cheveux d’un noir de jais de la femme, ressemblait à la peau d’une pêche. Elle était légèrement hâlée et semblait particulièrement douce.

Dix minutes s’écoulèrent ainsi sans que la moindre parole fut échangée entre ces deux êtres. Les seuls bruits qui empêchaient un silence pesant de s’installer étaient les tic tac répétitifs de l’horloge et le froissement de la soie du kimono.
Puis madame Hikishime se leva, et lorsqu’elle alla saisir son grand manteau noir sur le portemanteau, elle sembla enfin s’apercevoir de la présence de sa fille. Celle-ci leva les yeux vers elle, et plongea ses yeux bleus dans ceux de sa mère qui étaient de la même couleur qu’une améthyste bien polie. L’espace d’un instant, elles se fixèrent. Puis sa mère détourna la tête, et dit d’une voix calme et posée une phrase qui resta longtemps dans l’esprit de la petite fille.

« J’espère que ton maître t’a bien dressée, ma petite poupée… »

Cette phrase, prononcée sur un ton dénué de tout sentiment, ne contenait aucun sous-entendu, et n’avait aucun sens caché. Une phrase d’une sincérité surprenante, et qui marqua profondément la petite fille, qui ne parla plus qu’avec la même sincérité.
Même le mot « poupée » était employé là au sens propre. Il ne prenait pas le sens qu’il avait d’habitude lorsque c’était une mère qui s’adressait à sa fille. Il était employé là tel qu’il devait être, et signifiait ce qu’il signifiait : la petite fille n’était qu’une marionnette entre les doigts de sa mère.


Pendant deux ans, elle s'occupa d'abord de missions assez simples, comme des simples vols ou des usurpations d'identité, et ensuite d'assassinats, que ce soit ceux de simples « délinquants » ou de personnes plus importantes et expérimentées.

Tuer ne lui posait aucun problème, et elle n’accordait aucune importance aux regards pleins de larmes de certains, ou aux sommes d’argents faramineuses promises par d’autres. Elle les blessait sans les achever, et les regardait agoniser de son regard glacial.
Elle fut surnommée la poupée de glace par certains qui s’amusaient à répandre quelques rumeurs sur elle.

A tout cela, la petite fille n’accordait aucune importance. Tout ce qu’elle attendait, c’était de recroiser encore une fois ce regard violet, et de pouvoir encore sonder le caractère si noir et si profond de sa mère.
Mais depuis ce fameux jour, elle ne s’était plus jamais retrouvée en sa présence. Sa mère lui préférait toujours la compagnie du médecin auquel elle attachait toujours autant d’importance, ce qui n’était pas le cas du principal concerné. Avec les années passées, madame Hikishime avait perdu la grâce et le beauté qui l’avait autrefois séduit. A tant s’attacher à lui, elle avait perdu l’éclat qu’elle avait lorsqu’elle était inaccessible, intouchable.
Il était néanmoins resté auprès d’elle pour bénéficier de la fortune de la lignée, qui grandissait de jour en jour grâce aux multiples missions menées à bien par la jeune héritière.


[a chuivre ]

Une bonne partie de cet argent était utilisé pour les folies de madame, et une grande partie du reste était utilisée par le médecin pour mener ses recherches.
Quelles recherches ? Des recherches sur les manipulations génétiques que l’on pouvait effectuer sur un être humain pour le rendre plus « performant ». Il s’était entouré d’une équipe de, pardonnez-moi l’expression, savants fous.

Un des seconds souvenirs les plus précis de la petite Doll se déroula ce jour ci.

Elle venait de revenir de mission. L’homme qu’elle avait assassiné ce jour là lui avait promis de lui donner ce qu’elle voulait si elle l’épargnait. Pour une fois, elle avait accepté et lui avait demandé une très belle jeune femme pour en faire sa poupée. Mais ce traître avait saisi une arme à feu et lui avait tiré dessus en éclatant d’un grand rire, aussi gras que lui. Elle avait pu éviter la balle, mais cet idiot l’avait contrariée. Alors elle l’avait déchiqueté avec ses fils. Par contre, elle s’était mis du sang partout.
Elle était donc dans sa chambre, devant le miroir, en train d’observer ses mains pleines de sang. Quelqu’un frappa à la porte puis entra. Ne l’ayant vu que peu de fois, elle ne le reconnut pas tout de suite, mais c’était le médecin de sa mère. Il avait dans les yeux une lueur de folie et d’admiration confondues. D’une voix chantante, il adressa des paroles plutôt étranges à la petite fille : « Bonjour petite poupée ! Tu vas venir avec moi, je vais t’emmener au pays des rêves ! »

Elle le suivit sans discuter. Il l’amenait dans le laboratoire où lui et son équipe menaient à bien toutes leurs expériences.

« Ta chère mère m’a donnée l’autorisation de te modifier un peu, petite poupée. Ne bouge pas, ça ne va pas faire mal ^^ »

En quelques minutes, elle se retrouva allongée sur une grande plaque de métal, anesthésiée. L’équipe des savants fous lui administrèrent divers produits chimiques, lui appliquant celui-ci par-ci, celui-la par-là. Ils modifièrent son comportement, ajoutant quelques gènes de sa mère, retirant tel ou telle chose de son esprit.

Quelques heures après, on la ramena dans sa chambre et on l’enferma à clé. Elle eut soudain le sentiment qu’elle détestait le plus, celui d’avoir été trahie par sa mère. Il n’y avait qu’elle qui le ressentait comme ça. Etant donné que sa mère ne lui avait jamais accordé aucune importance, comment aurait-elle pu la trahir ? Mais pour la petite fille, qui avait toujours attendu quelque chose venant de sa mère, ne serait-ce qu’un nouvel échange de regard, le sentiment d’avoir été « vendue » se manifestait ici, et très fortement.

Elle ressentit soudain une colère sourde, puissante. Elle voulait tuer sa mère. Mais pas tout de suite. Elle voulait d’abord comprendre pourquoi elle avait été ainsi trahie, et ce que l’équipe des médecins fous lui avaient fait.

Et pendant un an, la jeune fille commença à accumuler de l’argent, des fils, des poisons, bref, tout ce dont elle aurait besoin après avoir éliminé sa mère. Elle s’entraîna, peaufina ses techniques, et développant les pouvoirs dont les médecins l’avaient dotée. Ceux-ci s’avéraient vraiment très pratiques. Elle pouvait sonder les individus à qui elle parlait, et elle avait hâte de pouvoir le tester sur sa mère.
Ses missions se succédaient, mais elles s’en débarrassait le plus rapidement possible pour retourner à ses occupations.

Puis vint enfin le jour qu’elle attendait depuis un an déjà, le jour de l’anniversaire de ses 13 ans. Normalement, elle n’avait pas le droit de voir sa mère car celle-ci était trop occupée pour perdre son temps avec elle. Mais là, le prétexte de son anniversaire lui serait très utile… Et de toute façon, elle irait la voir, qu’on lui en donne ou non la permission.
Avant de se rendre dans la chambre de sa mère, elle prépara ses affaires avec un soin tout particulier. Elle se rendit d’abord dans la salle du coffre fort dont elle fit sauter la serrure avec une de ses aiguilles, et s’empara de tous les papiers d’identité, des deltas, bijoux et autres. Puis elle se rendit dans le labo ou elle prit des flacons de poisons dont elle se servait très souvent, comme de l’arsenic, du cyanure ou encore du chlorure de potassium. Elle avait déjà fait ses réserves ailleurs, mais préférait quand même en avoir une petite dose sur elle. On ne sait jamais….
La dernière chose qu’elle avait à faire, et la plus importante, était de placer les faibles explosifs qu’elle s’était procurés aux quatre coins de la maison.


Elle se dirigea lentement vers la chambre de sa mère, avec en main, une petite poupée de tissu qui allait lui être très utile…. Plusieures personnes s’interposaient, mais ils ne faisaient pas long feu. La jeune fille marchait d’un pas décidé. Elle parcourait rapidement les quelques mètres qui la séparaient de la chambre.
Doucement, elle entrouvrit la porte coulissante et jeta un coup d’œil dans la pièce. Sa mère était avec le médecin, en train de parler finances. Elle ouvrit la porte coulissante d’un geste brusque et rentra dans la pièce.
Sa mère se retourna vers elle pour voir de quoi il s’agissait, et elle lui adressa la parole pour la seconde fois de sa vie.

« Que viens-tu faire ici ? Ne vois-tu pas que je suis occupée ? »

Aira referma doucement la porte coulissante derrière elle, et enclencha le loquet de verrouillage.

« Oh mais si, je le vois très bien. Mais ne t’en fais pas, je n’en ai pas pour longtemps. »

Elle eut pour la première fois l’impression d’entendre sa voix. Elle avait parlé assez fort, mais d’une voix douce et tranquille.
Et en moins de deux secondes, le médecin se retrouva lié de la tête aux pieds, et sa mère avait la bouche cousue par des cordes de koto.

« Mon cher médecin, tu vas avoir l’honneur d’observer les pouvoirs que tu m’as donnés en me modifiant. Mais je dois d’abord vérifier quelque chose…. »Et elle plongea ses yeux dans ceux de sa mère. Elle eut l’impression de perdre pied, de s’enfoncer dans un dédale sans fin. Malgré son pouvoir, elle ne pourrait jamais vraiment cerner sa mère… La jeune fille soupira, et se dit que peut être, elle aussi était comme ça…
Elle s’approcha de sa mère et lui murmura au creux de l’oreille :

« Ah oui ! Je voulais te dire… Je m’appelle Doll. »

Et elle lui enfonça une aiguille dans le cou. Sa mère tomba, inanimée. Mais la poupée de tissu d’Aira se mit à remuer à sa place. Doll regarda une dernière fois le médecin recroquevillé dans un coin de la pièce, terrorisé.

Lentement, elle sortit un briquet de sa poche, et elle mit feu aux cheveux de la poupée de tissu. Ceux de sa mère se mirent à brûler à une vitesse effrayante. Les flammes avaient déjà réduit en cendre toute la longue chevelure brune. Puis Doll saisit une aiguille, la planta dans le ventre de la poupée et enfonça le bout qui dépassait dans le ventre du véritable corps.

Elle sortit sans se retourner et s’installa sur une colline qui surplombait sa maison.

« Adieu petite maison…. »

Un bruit d’explosion, des grands craquements, et sa maison qui brûle. Le reflet des flammes dans les yeux de Doll sembla faire fondre la glace qui s'était installée depuis de nombreuses années… Espoir éphémère, hélas, car la partie immergée de la glace refit surface un an exactement après que sa maison ait été réduite en cendres…



Bon bah voila, j'ai enfin fini (j'ai un peu édité ses armes et pouvoirs, et un peu développé sa description mentale aussi )

Et bien exellent validée ^^ [ désolé du retard j'attends que Yukito te valide mais comme il mettait un peu de temps.. Ben voila ] Enfin re-bienvenue et je tenais juste a dire que a partir de ce moment la :

"« Que viens-tu faire ici ? Ne vois-tu pas que je suis occupée ? »

Aira referma doucement la porte coulissante derrière elle, et enclencha le loquet de verrouillage. "

Ya quelques "Aira" qui se baladent par ci par la XD Mais c'est pas grave on comprends quand même ^^ Allez je vérouille ~.^